L'eucharistie
Première communion des enfants
C’est parce qu’il nous aime et qu’il veut nous faire vivre de sa propre vie que le Christ a institué l’Eucharistie. Il nous en a révélé la beauté et la fécondité en nous confiant qu’ « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».
Chaque dimanche, l’Eglise « convoque » les chrétiens à se rassembler autour du Christ ressuscité pour écouter sa Parole et communier ensemble à son Corps. C’est en communiant ensemble au même Christ que nous pouvons être plus en communion les uns avec les autres, au-delà de nos différences.
Si l’Eglise ne célébrait plus la messe, elle ne pourrait que s’anémier et péricliter, elle finirait par en mourir.
Cette conviction a été celle de toutes les générations chrétiennes qui nous ont précédés. Nous l’affirmons aujourd’hui en disant que l’Eucharistie est la source et le sommet de toute vie chrétienne, la source et le sommet de la vie et de la mission de l’Eglise. On devient chrétien par le baptême, la confirmation et la communion à l’Eucharistie. Chaque dimanche, les croyants qui participent à la messe sont nourris de la Parole de Dieu et du Corps du Christ ressuscité.
Comment faire ? Qui contacter ?
A partir du CE1 ou du CE2, les enfants sont invités à participer au catéchisme où leur est proposé un enseignement structuré de la foi chrétienne.
Généralement au bout de 2 ans de catéchisme, les enfants peuvent faire leur première communion. C’est pour eux une grande joie mais aussi un engagement sérieux : celui de répondre à l’appel du Seigneur qui, tous les dimanches, les convoque à l’Eucharistie, à la messe.
Les enfants qui ont été baptisés sont préparés à la première communion dans les groupes de catéchèse où ils sont accueillis dès l’âge de 7 ans (C.E.1). Les renseignements utiles à l’inscription d’un enfant au catéchisme se trouvent sur le lien suivant : ….
Les jeunes et les adultes qui désirent se préparer à l’Eucharistie sont accueillis et accompagnés par le responsable du catéchuménat de l’Ensemble paroissial : …
Qui peut communier ?
A/ Conditions pour communier
1. Faut-il se confesser avant de communier ?
On doit se confesser avant de communier, recevoir le sacrement de réconciliation avant de communier si l’on a fait des fautes graves. Dans l’Évangile, Jésus nous dit : « Si tu as quelque chose contre ton frère, va d’abord te réconcilier avec lui, ensuite tu viendras à l’autel ». Mais si on a commis des fautes légères, des péchés véniels, on n’est pas obligé de recevoir le sacrement de réconciliation avant de communier. Il n’est pas nécessaire d’être parfait pour communier !
2. Peut-on communier chaque fois que l’on participe à la messe ?
Il est souhaitable de communier quand on participe à la messe. Cependant il arrive que des personnes qui ne viennent qu’exceptionnellement à la messe, ou même qui sont incroyantes, participent à l’eucharistie lors d’un mariage, d’un enterrement etc. Au moment où on va vers l’autel, ils suivent le mouvement… Communier est une démarche de foi qui suppose une certaine disposition du cœur et une initiation au mystère eucharistique.
Jadis on communiait rarement, on participait le plus souvent à la messe sans communier On considérait qu’il était suffisant de contempler l’hostie consacrée au moment de l’élévation. Il suffisait de communier une fois par an au moment de Pâques, on faisait « ses Pâques ». Actuellement on communie habituellement quand on participe à la messe, mais il y a le risque que la pratique devienne un automatisme, une routine. Il faut donc chercher les moyens pour garder la qualité de la démarche personnelle et se préparer à recevoir le Seigneur en reconnaissant que nous avons besoin du pardon de Dieu.
3. Faut il être à jeun ?
Il faut s’abstenir, au moins une heure avant la participation eucharistique, de prendre tout aliment et boisson, à l’exception de l’eau et des médicaments (Can. 919, 1 et 3).
B/ Les personnes divorcées remariées et la participation eucharistique
1. Les divorcés peuvent-ils communier ?
Beaucoup de gens pensent que le divorce est interdit par l’Église. Ce n’est pas le divorce qui est interdit, mais le remariage à l’église. En effet le divorce civil n’annule pas le mariage religieux. Dans certains cas, le divorce est le moindre mal, mais il ne permet pas le remariage religieux.
Les divorcés peuvent donc communier s’ils ne sont pas remariés et s’ils ne vivent pas en concubinage.
2. Pourquoi l’Église demande-telle aux divorcés remariés de ne pas communier ?
Des personnes divorcées remariées ou vivant en concubinage souffrent de ne pas pouvoir communier, recevoir l’hostie. Elles se sentent exclues, rejetées par l’Église et sont conduites parfois à ne plus participer à la messe. Si l’Église demande aux divorcés remariés de ne pas participer au don eucharistique, c’est parce que leur vie (en rupture d’alliance) n’est pas en pleine cohérence avec lui (sacrement de l’alliance nouvelle).
Même si on ne communie pas, la messe garde sa valeur, la participation à la messe n’est pas sans fruit. Elle nous fait participer par notre baptême au sacrifice du Christ et à l’offrande du sacrifice de toute l’Église. Elle nous permet aussi de recevoir la Parole de Dieu et de nous en imprégner. Saint Louis, qui participait à la messe chaque jour, ne communiait que quelquefois par an, comme c’était la pratique de l’Église jusqu’à saint Pie X.
3. Pourquoi l’Église demande-t-elle à ceux qui ont épousé un divorcé de ne pas communier ?
Beaucoup de personnes, qui ont épousé un divorcé, ne comprennent pas pourquoi elles ne peuvent pas communier. N’étant pas divorcé elle-même, elles ont l’impression qu’on leur fait porter la « faute » de leur conjoint, qu’elles sont « punies » sans qu’il y ait faute de leur part.
On ne peut pas communier parce que l’on vit avec quelqu’un qui est déjà marié devant Dieu, même s’il est divorcé civilement.
Pour ce genre de problème douloureux, il est nécessaire d’avoir un dialogue personnel avec un prêtre.
4. Les divorcés remariés sont-ils excommuniés ?
Leur situation dans l’Église est très différente de celles des personnes qui sont excommuniées. Ils peuvent avoir certaines missions dans l’Église et avoir un rôle dans des célébrations (faire des lectures, animer des chants). Ils peuvent être parrain et marraine, avoir des obsèques religieuses. La situation des divorcés remariés n’est donc pas un rejet par l’Église, mais une participation incomplète à la vie de l’Église.
5. Pourquoi les concubins ne peuvent pas communier ?
C’est une question que beaucoup de chrétiens se posent et qui concerne beaucoup de monde.
Mais alors qu’est-ce qui empêche les concubins de communier au Corps du Christ ? En effet, c’est bien d’un empêchement qu’il s’agit. Car le baptême a fait entrer le chrétien dans une vie d’alliance avec le Christ dans l’Église. Pour les chrétiens qui veulent fonder une famille, cette alliance est normalement scellée par le sacrement de mariage et nourrie et fortifiée par l’Eucharistie, le grand Sacrement de l’Alliance. Dans le cas du concubinage, il y a un manque l’alliance du sacrement de mariage. Cela nous aide à réaliser à la fois la grandeur du sacrement de mariage et du sacrement de l’Eucharistie.
Documents : les conditions pour communier
- Le jeûne eucharistique est-il obligatoire ?
- Conditions pour pouvoir communier
- Doit-on se confesser avant d’aller communier ?
Documents Empêchements pour communier
Doctrine catholique sur les divorcés remariés
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